Chers petits amis lecteurs,
Enfin pour vous un nouvel article. Aujourd’hui je vais vous parler du livre Corniche Kennedy de Maylis de Kerangal.

Dans ce livre, tout se base sur un lieu, la corniche, appelé aussi la Plate. Contrairement aux autres écrivains, M. de Kerangal cherche à capter les émotions, les impressions plutôt que l’histoire ou l’action.
La première chose étonnante à remarquer dans ce livre, c’est certainement le style d’écriture. On se retrouve dans des paragraphes où le dialogue et le récit se mêlent sans distinctements. C’est une qui m’a perdu dans ce livre. Le fait que tout soit confondu nous oblige à réfléchir sur la question du « Qui parle ? » et on en oublie presque l’histoire.
Tout en continuant sur sa façon d’écrire, vous remarquerez si vous le lisez que les paragraphes parfois de plusieurs pages ne sont constitués que des peu de phrases et qui sont ma foi plutôt longues. On se perdà la fin à ne plus savoir dans quelle phrase on est.

Vous l’aurez bien compris, le texte que je vous propose aujourd’hui ne m’a pas enchanté le cœur.

Dans l’histoire aussi, il y a des choses à dires.
Tout d’abord, nous suivons l’histoire d’une bande de jeunes « les petites de la corniche » qui va défier la loi durant un été. On aura donc dans ce livre deux points de vue. Celui de ces jeunes, la raison de leurs défis, leurs rencontres, leurs regards sur les classes sociales. Et celui d’un chez des forces de l’ordre chargé de surveillance sur la Plate.
Pourtant l’intrigue de cette affaire n’est pas compliquée mais on ne comprend qu’à la fin le lien unissant tous les personnages. Et ce n’est pas le seul endroit où s’accrocher. Pour ajouter du défi dans votre lecture, on trouve une autre intrigue. On suit aussi une autre affaire du membre des forces de l’ordre. Une affaire mêlée à la drogue, la prostitution russe… D’après moi, cette histoire tâche un peu le livre. On s’y perd encore un peu plus.
Mais bon, ce livre ne porte pas que du négatif. Le fait que l’histoire soit assez simple dans son fond m’a permis tout de même d’apprécier le jeu des mots de l’auteur. Sa mission de captation des impressions au travers des mots est totalement réussie. C’est ce qui m’a permis de tenir jusqu’au bout. Ce même bout, fin qui termine dans une ouverture totale.

En conclusion on peut dire que d’après moi, ce livre est bien mais pas excellent. C’est surtout le style d’écriture qu’a perdu principalement. Mais bon ce n’est pas une mauvaise critique qui fait un mauvais livre. Je vous laisse juger tout de même par vos propres impressions.